NOUVELLES FLORAISONS

Atelier d'exploration

Dans la rubrique « Atelier » vous avez découvert mon apprentissage : riche en découvertes… et en quelques désillusions (je vous passe les fleurs en tissu ratées, les pétales rebelles, sans oublier les brûlures aux doigts et les mains couvertes de colle !).

Maintenant, que j’ai (presque) apprivoisé le Foamiran, il est temps d’ouvrir une nouvelle page :

« Nouvelles Floraisons » 

Une nouvelle étape, pour les prochains jours… et les semaines à venir !

Je continue bien sûr à peaufiner la rose, mais j’ai aussi décidé de donner naissance à de nouvelles fleurs, aux couleurs plus vives, pour égayer encore plus mon atelier… et vos petits écrans.

J’ai choisi le camélia pour son volume dense et structuré, la pivoine pour ses courbes généreuses et son effet légèrement froissé et le dahlia pour sa complexité, ses multiples rangées de pétales parfaitement agencés et bien d’autres !

Et comme chaque nouvelle fleur est une aventure, il y a forcément son lot de tests : trouver la bonne taille de pétales, ajuster leur forme, choisir le nombre idéal… Bref, je me lance encore une fois dans l’inconnu.

Mais au-delà de la simple reproduction, j’ai envie d’apporter ma touche personnelle à ces créations : jouer sur les détails, accentuer certains reliefs, densifier les pétales… pour que chaque fleur ait son propre caractère.

Je testerai plusieurs variétés et ensuite, je choisirai laquelle sera la plus adaptée pour passer à l’étape suivante, la coloration !

Le nombre de variétés indiqué sur cette page est une estimation, car de nouvelles, apparaissent régulièrement grâce aux hybridations et aux découvertes botaniques.

LA ROSE

Un cœur serré aux pétales finement enroulés, qui s’ouvrent en spirale vers l’extérieur. Avec plus de 150 espèces botaniques et des dizaines de milliers de variétés, la rose offre une diversité infinie de formes et de couleurs.

J’ai ajusté les dimensions par rapport à celles vues dans la page « Atelier ». La disposition des pétales au centre, en spirale, fonctionne plutôt bien, mais le cœur est à retravailler. Quant aux grands pétales, je vais réduire leur largeur et les resserrer un peu plus pour un rendu plus naturel.

Une nette amélioration ! Je suis vraiment satisfaite : après des jours et des jours d’essais, j’ai enfin réussi à obtenir un rendu qui me plaît. J’ai revu le nombre de pétales, ajusté leur forme et leurs dimensions… La persévérance a payé, et ça fait du bien !

Idée pour protéger une fleur en mousse

Protéger sa petite fleur tout en conservant l’aspect déco ?
Et pourquoi pas la mettre sous cloche ?
Une idée simple, mais qui a tout son charme !
Mais comme d’habitude… je ne peux pas m’empêcher d’y ajouter ma petite touche personnelle !
J’ai donc décidé de créer un petit décor pour sublimer la rose et lui offrir un écrin à sa hauteur.

J’ai créé des pierres à partir de polystyrène pour apporter une touche naturelle à ma composition.

Et pour sublimer la rose, j’ai créé un peu d’herbe, tout simplement.

Et voilà une protection décorative, qui protègera votre fleur !

Pour une rose de 7 cm de diamètre environ

Dimensions :

Largeur 3 cm x Hauteur 3 cm = 6 pétales

Largeur 4 cm x Hauteur 4 cm = 6 pétales

Largeur 4 cm x Hauteur 4,5 cm = 6 pétales

Quelle est la partie la plus fun de la rose ? La tige bien sûr !

Pour qu’elle prenne vraiment vie, il faut créer tout ce qui l’entoure : la tige, les feuilles, les sépales… et bien sûr, les petites épines redoutables de la rose !

J’ai découpé les feuilles aux dimensions de 2,5 cm sur 4 cm. Après les avoir ciselées, j’ai créé les veinures à l’aide d’un pique en bois pour plus de réalisme. Pour les sépales, j’ai opté pour une forme fine de 4 cm sur 1 cm. Côté coloration, j’ai appliqué deux couches : une base vert/marron, suivie d’un vert clair pour apporter du contraste et un effet plus naturel. Les épines ont été formées en déposant une petite goutte de colle sur la tige, que j’ai ensuite étirée délicatement pour créer une pointe. Enfin, j’ai fixé les feuilles et les sépales directement sur la tige. 

Astuce peinture : camoufler naturellement les épines

En créant mon premier bouquet (à découvrir dans « Bouquet de rêve » ), je me suis rendu compte qu’il valait mieux peindre les épines en même temps que la tige. En effet, la colle nécessite plusieurs couches de peinture pour être bien camouflée. Sinon, une fois la peinture sèche, on distingue encore la colle à travers.

En changeant de méthode, le camouflage est bien plus efficace !

Par contre, cela implique de faire plus attention lors du collage des pétales pour ne pas abîmer les épines déjà en place.

Ajout du réceptacle de la rose

J’ai ajouté le réceptacle à la rose, cette petite partie en forme de boule qui se trouve sous la corolle. Pour le créer, j’ai utilisé un morceau de serviette en papier que j’ai enroulé autour de la tige. Une fois la forme obtenue, j’ai appliqué de la colle pour lisser la surface, puis j’ai peint le tout une fois sec

Le rendu n’est pas encore à la hauteur de mes attentes. Le réceptacle manque de finesse, il n’est pas aussi lisse que je l’imaginais. Je vais retenter l’expérience en utilisant du Foamiran à la place de la serviette en papier, pour voir si cela donne un meilleur résultat.
Bonne nouvelle tout de même : la dimension semble juste !
Je vais également corriger les sépales, que je trouve un peu trop longues. 

J’ai collé une bande de Foamiran de 1 cm autour de la tige, puis je l’ai légèrement chauffée pour qu’elle adhère bien et que je puisse lisser au maximum. Le résultat est plus lisse, plus net, et pourrait bien être la solution à mon problème ! Je vais continuer à peaufiner cette idée.

Vernis brillant ou mat ?

J’avais déjà réalisé un test dans la rubrique « Atelier » où j’avais pulvérisé du vernis brillant sur la tige d’une rose. Cette fois-ci, j’ai opté pour un vernis mat… voyons voir le résultat !

Tout dépend des goûts, bien sûr !
Mais si je devais choisir, je dirais que pour un rendu plus doux, plus naturel, et surtout pour fixer la peinture durablement, le vernis mat est mon favori. Il passe inaperçu, ne modifie pas la teinte et renforce l’effet réaliste que je recherche.
Le vernis brillant, lui, peut apporter un effet « plastique », notamment sur les tiges, et sur les pétales, je le trouve moins esthétique.
Alors pour moi, qui cherche à reproduire la nature le plus fidèlement possible, le vernis mat est le grand gagnant !

LE CAMELIA

De nombreux pétales arrondis, disposés en spirale serrée, créant une forme dense et régulière. Sa silhouette est ronde et pleine, presque sculpturale, avec un cœur discret. Fleur de taille moyenne à grande, portée par une tige robuste et courte. Il existe 250 espèces botaniques et des milliers de variétés horticoles.

 Manque de densité, et la forme des pétales est à revoir. Une encoche moins prononcée serait plus judicieuse. En revanche, le cœur et la disposition des pétales sont réussis. Je vais donc ajuster le nombre de pétales.

Le diamètre est bon, mais il manque encore ce petit « je-ne-sais-quoi » pour que ce soit vraiment parfait ! Je continue d’expérimenter pour trouver la touche finale qui fera toute la différence. Sur la dernière photo, la disposition des pétales est bonne, tout comme leur nombre et leur taille. Il ne reste plus qu’à améliorer le contour en les courbant davantage pour un rendu plus naturel.

Le rendu me plait, la courbe des pétales, le nombre, la disposition, c’est une belle amélioration. Je vais faire un bouquet et voir ce que cela donne

Pour un camélia de 8 cm de diamètre environ

Dimensions :

Largeur 3,5 cm x Hauteur 3,5 cm =  8 pétales

Largeur 3,5 cm x Hauteur 4 cm = 8 pétales

Largeur 4 cm x Hauteur 4,5 cm = 8 pétales

 

Nouvelle variété de camélia

Pour un premier essai, c’est un bon début ! La disposition des pétales est réussie, mais il faudrait peut-être en ajouter, adoucir le pli, réduire légèrement la taille du cœur et allonger les grands pétales.  Beaucoup à faire ! 

Le cœur est encore à revoir, mais j’ai enfin trouvé le bon nombre de pétales ! J’ai bien recourbé les bords, et l’emplacement des pétales me semble juste cette fois. Le seul bémol, c’est que le cœur est un peu trop envahissant. Je vais donc refaire un test avec un cœur plus petit. J’y suis presque, ça se précise !

Belle amélioration sur la forme des pétales : j’ai réajusté les dimensions, le cœur est désormais moins encombré, mais il manque encore un peu de détail.

Pour un camélia de 8 cm de diamètre environ

Dimensions :

Largeur 3 cm x Hauteur 3 cm =  6 pétales

Largeur 4 cm x Hauteur 4 cm = 6 pétales

Largeur 4 cm x Hauteur 4,5 cm = 7 pétales

Largeur 4 cm x Hauteur 5 cm = 6 pétales

LA PIVOINE

Une corolle généreuse composée de pétales froissés. La structure est volumineuse. ​Les pivoines, appartenant au genre Paeonia, se déclinent en environ 40 espèces différentes.

Je découpe les pétales, puis je les chauffe et les plis en accordéon sur la longueur pour leur donner du volume. Ensuite, je les assemble en les collant. La forme est belle, en revanche, le contour est encore trop lisse.

Ce n’est pas la fleur la plus simple à apprivoiser ! Ce sont surtout les contours des pétales qui me donnent du fil à retordre… Les dimensions me semblent bonnes, mais le rendu ne me convainc pas encore. À suivre…

Nouvelle variété de pivoine

J’ai opté pour un contour ondulé sur les petits pétales et arrondi sur les grands. En gardant les dimensions de ma précédente pivoine, le rendu me semble plutôt réussi ! Je vais juste ajuster la largeur des grands pétales, car ils prennent un peu trop de place et refermer le cœur. 

J’ai rectifié le nombre de petits pétales pour obtenir un effet plus dense. Le rendu est déjà mieux, mais pour un bon équilibre, il serait idéal d’ajouter également quelques pétales de taille moyenne.

J’ai changé de méthode pour former les pétales : cette fois-ci, je n’ai pas utilisé la chaleur. Et à ma grande surprise, je trouve que le volume est bien plus intéressant ainsi. Lorsqu’on chauffe et qu’on froisse, la feuille de mousse a tendance à trop s’écraser.
Pour la pivoine, je vais donc conserver cette technique plus douce. J’ai également augmenté le nombre de pétales pour un rendu plus dense et plus réaliste.
Le résultat me convient, je vais maintenant créer un bouquet complet pour voir ce que cela donne dans l’ensemble !

Rendez-vous dans la « Galerie»      

Pour une pivoine de 9 cm de diamètre environ

Dimensions :

Largeur 3,5 cm x Hauteur 4 cm = 6 pétales

Largeur 4 cm x Hauteur 4,5 cm = 6 pétales
Largeur 5 cm x Hauteur 5 cm = 14 pétales

LE DAHLIA

Un cœur compact, enveloppé de pétales disposés en rangées ordonnées, qui s’épanouissent en couches concentriques jusqu’à former une fleur dense et harmonieuse. Avec plus de 30 espèces botaniques et plus de 57 000 variétés répertoriées, le dahlia révèle une diversité éblouissante de formes et de couleurs.

J’ai découpé mes pétales en forme ovale, puis je les ai chauffés et pincés sur le haut, tout en incurvant la base. Ensuite, je les ai assemblés. La quantité est bonne, tout comme la disposition, mais j’ai trop pincé le haut des pétales, ce qui les rend un peu trop pointus. Je vais donc adoucir cette forme pour un rendu plus harmonieux.

J’ai testé sans le pincement, par simple curiosité, mais le rendu n’était vraiment pas à la hauteur. J’ai donc repris avec un pincement moins accentué. À mon avis, il faudrait ajouter quelques pétales car le tout manque un peu de densité. Mis à part cela, le résultat est prometteur : cela pourrait donner un très beau bouquet ! À refaire.

J’ai ajusté le nombre de pétales et modifié la largeur en ne conservant que deux tailles.  Ma petite touche personnelle pour le contour des pétales ! Le résultat est très satisfaisant. Je pourrais en ajouter davantage pour encore plus de réalisme, mais ce rendu me convient : je vais maintenant le tester en bouquet.

Dimensions :

Largeur 2 cm x Hauteur 3,5 cm = 16 pétales

Largeur 2,5 cm x Hauteur 3,5 cm = 10 pétales
Largeur 2,5 cm x Hauteur 5 cm = 18 pétales

fleur de mousse dahlia, création à la main

Fleur inattendue : l'erreur qui valait le coup !

"Parfois, une simple erreur peut faire éclore une belle surprise".

En collant les pétales dans le mauvais sens, je me suis retrouvée avec une fleur… qui, à ma connaissance, n’existe pas.

Et pourtant, elle a quelque chose. Une allure originale.
Ce n’était pas prévu, ce n’était pas réfléchi… mais j’ai adoré le résultat. Alors j’ai décidé de lui faire une place, ici, dans mon univers floral. Parce que parfois, les plus jolies créations naissent simplement d’un petit hasard.

Fleur en feuille de mousse

Dimensions :

Largeur 3 cm x Hauteur 3 cm = 6 pétales

Largeur 4 cm x Hauteur 4 cm = 6 pétales
Largeur 4 cm x Hauteur 5 cm = 13 pétales

LE MILLEPERTUIS

Avec ses pétales dorés et ses étamines en feu d’artifice, le millepertuis attire l’œil par sa simplicité lumineuse. Connue pour ses vertus médicinales

J’ai peint les pistils en jaune, puis j’ai formé les pétales en les froissant légèrement à la chaleur d’une bougie. Ensuite, j’ai collé les pistils tout autour du support, puis ajouté les cinq pétales. C’est une fleur simple, mais très élégante

Dimensions :

Largeur 4 cm x Hauteur 6 cm = 5 pétales

Où qu’elles aillent, mes fleurs emportent avec elles l’histoire de mon atelier